Les capitales africaines, telles que Lagos ou Dakar, présentent les taux de concentration en particules fines les plus élevés de la planète. Électrifier les modes de transports urbains devient une excellente opportunité d’améliorer la qualité de l’air. Plusieurs exemples concrets font d’ores et déjà leurs preuves. Sur le campus universitaire Felix Houphouët Boigny de la capitale ivoirienne, les bus Bluebus, équipés de panneaux solaires et de batterie en lithiom-ion sont en service depuis 2013.
Au Sénégal, la ligne TER Dakar-Diamniadio, mise en service en 2019, fonctionne en bimode et représente une avancée majeure en comparaison des lignes 100% diesel. Un grand nombre d’autres projets sont actuellement en cours de réalisation afin de privilégier la mobilité électrique individuelle. Nous pouvons citer le tramway électrique à Ouagadougou (Burkina Faso) mis en service à l’horizon 2025.