Constatant le succès des levées de fonds de la tech africaine, Bastien Maucet, associé au sein du fonds d’investissement Compass Venture Capital, livre son analyse du marché financier des start-ups africaines. Dans son texte publié le 10 mars 2020, il explique ces succès par les dernières tendances en termes de consommation en Afrique : il prend comme exemple la pénétration d’Internet sur le continent ces 10 dernières années, qui ont amené la création « du plus grand marché monétaire mobile du monde et permis m’émergence de start-ups fintech comme Palmpay ou Opay ».
Bastien Maucet a particulièrement observé la concentration des investisseurs dans les premiers temps de développement des start-ups. Il fait remarquer qu’alors que les introductions au capital des start-ups avaient été multiplié par 7 entre 2015 et 2020, le nombre de tours de financement avaient été multiplié par 4,5. Un décalage qui se traduit par le fait que les investissements se sont plus portés sur les entreprises jeunes à très fort potentiel que les sociétés plus matures, qui ont déjà un modèle économique solide.
Source : Rapport Partech Africa 2020
Ce contexte aidera à faire émerger très vite des leaders africains dans le domaine de la fintech, qui pourront conclure des partenariats stratégiques avec des géants mondiaux de la technologie. Ces jeunes entreprises pourront réaliser des investissements en cascade dans les autres start-ups de leur domaine. Dans le même temps, de nouvelles politiques devront être mises en place pour favoriser l’émergence de sociétés plus expérimentées, un phénomène qui devrait être facilité par le retour sur le continent d’entrepreneurs expatriés. Ces deux voies de développement, conclut Bastien Maucet, permettront à la sphère de la fintech africaine de disposer de belles perspectives.
Lisez l’analyse de Bastien Maucet en suivant le lien : https://www.linkedin.com/pulse/we-heading-towards-shorter-investment-cycles-early-stage-maucet/